Vietnam • Magie Tonkinoise

À la sortie de l’aéroport, le bus s’élance pour rejoindre le centre-ville. Trente kilomètres de circulation où scooters, piétons et klaxons se partagent la route dans un ballet bien orchestré. Une première immersion dans l’effervescence vietnamienne.
En fin de journée, présentation de l’itinéraire et briefing pour le départ du lendemain. La soirée s’achève par un dîner dans le vieux quartier, au cœur d’une ambiance vivante et chaleureuse, avant-goût prometteur de la semaine à venir.

Pour ceux qui souhaitent commencer l’aventure en douceur, cette option permet d’arriver à Hanoï un jour avant le début officiel du circuit. Après votre installation à l’hôtel, place à une immersion urbaine inédite : Hanoï se dévoile à l’arrière d’un scooter, entre art de vivre local et scènes de rue typiques.
Au fil des rues animées, vous découvrez les contrastes de la capitale : les avenues coloniales, les marchés en plein air, les temples cachés, les cafés traditionnels. Passage obligé par le célèbre street train, où les rails frôlent les terrasses et les tasses de café. Une manière vivante et décalée d’aborder la ville.
Visite et nuit supplémentaires incluses (option par personne à sélectionner lors de votre réservation en ligne).
Si vous choisissez cette option, veillez à planifier votre vol international en conséquence, avec une arrivée à Hanoï un jour avant le début du circuit.

Dès les premiers kilomètres, la traversée d’Hanoï donne le ton : circulation dense, flot continu de scooters et vigilance de rigueur. Une expérience marquante qui plonge immédiatement dans l’ambiance locale.
L’étape du jour emprunte principalement des routes bitumées, souvent en mauvais état, traversant des zones rurales entre rizières inondées, anciennes briqueteries et maisons sur pilotis. C’est l’occasion de prendre ses marques avec le GPS et de se familiariser avec le terrain.
Le paysage est verdoyant, marqué par la présence de l’eau, des cultures, et des premiers reliefs en toile de fond. Le rythme est tranquille, propice à l’observation et à la découverte.
En fin de journée, installation chez l’habitant dans une maison traditionnelle sur pilotis, suivie d’une balade en barque locale sur le lac Thac Ba, idéal pour clôturer la journée avec les lumières du coucher de soleil en toile de fond.

La journée démarre sur des routes qui suivent naturellement le relief, entre vallées, collines en pain de sucre et premières montagnes. L’itinéraire traverse le parc naturel de Thac Ba, alternant entre tronçons roulants et portions plus sinueuses.
Progressivement, le paysage gagne en altitude et offre quelques surprises inattendues, comme ces cascades qui annoncent l’arrivée dans une zone plus fraîche, aux accents presque alpins. La progression se fait en douceur, sur un rythme lent, propice à la découverte.
Le parcours serpente à travers une végétation dense, ponctué de maisons sur pilotis, de lacs, de buffles au repos, et de palmiers isolés. Les portions ombragées alternent avec de superbes points de vue dégagés sur les vallées environnantes.
En bord de lac, on croise quelques pêcheurs locaux qui proposent leurs prises du jour, donnant à cette étape une note simple et authentique.

La route traverse une région rurale ponctuée de villages Mongs traditionnels, nichés sur les moindres surfaces disponibles entre les jardins irrigués. Les cultures en terrasses dessinent les flancs de la montagne avec précision, exploitant chaque dénivelé.
Au fil de l’ascension, le bitume disparaît progressivement, remplacé par des portions de piste parfois bétonnées. Les virages se resserrent, le tracé devient plus exigeant, avec des segments étroits taillés dans la montagne.
Le parcours continue en crête, avec quelques passages surplombant des vallées profondes, puis redescend jusqu’à la traversée d’une rivière sur un pont de bambou, ou selon les conditions, à l’aide d’un radeau rudimentaire.
En fin de journée, la piste longe une rivière agitée sur plusieurs kilomètres, avant de rejoindre le lieu d’hébergement. Étape exigeante, mais spectaculaire, marquée par une grande diversité de paysages et de terrain.

L’étape du jour démarre par une progression en forêt, sur des pistes étroites, parfois effacées, où la navigation demande attention et régularité. En contrebas, une traversée insolite en radeau de bambou permet de franchir un lac isolé, avant de s’engager dans une région sauvage et reculée.
Le parcours reprend ensuite de l’altitude en remontant des vallons encaissés, pour rejoindre les crêtes et route en balcon autour de 1300 mètres. Passages aériens, épinglettes serrées et pentes techniques, rythment cette étape particulièrement variée.
Les rizières disparaissent peu à peu, laissant place aux champs de maïs, puis à des villages de pierre resserrés sur eux-mêmes, à quelques kilomètres seulement de la frontière chinoise.
Le décor est spectaculaire, sans doute l’un des points forts du séjour. La descente se fait progressivement, par une étroite portion de piste bétonnée, à travers une vallée reculée et minérale, jusqu’à rejoindre l’étape du soir.

L’étape du jour démarre au fond de gorges étroites, sur des pistes sinueuses similaires à celles de la veille. Le terrain reste physique, avec des sections étroites, des virages marqués et de belles perspectives sur la vallée. L’itinéraire gagne ensuite en altitude pour rejoindre les montagnes de Ha Giang, sur une route panoramique bordée de sommets spectaculaires. On entre ici dans l’un des secteurs les plus connus du nord du pays : les “loops” d’Ha Giang, réputés pour leurs paysages grandioses et leur tracé spectaculaire. En chemin, on croise régulièrement des groupes en scooter, venus s’essayer eux aussi à ces routes de montagne exigeantes mais accessibles. Les villages de montagne restent authentiques, avec un accueil toujours aussi simple et chaleureux. L’ambiance locale continue d’accompagner l’étape.

Le parcours du jour évolue sur une piste monotrace, isolée, au cœur d’une jungle dense. Il enchaîne les épinglettes serrées, empruntées uniquement par quelques scooters téméraires. L’environnement est reculé, loin de toute présence notable, et la progression demande régularité et attention.
Plus loin, la piste devient progressivement bétonnée, et permet de rejoindre un petit village isolé où l’unique restaurant sert de point de pause. Après cette halte, l’itinéraire se poursuit à travers une descente de col, puis rejoint la vallée.
En fin de journée, après la traversée d’un pont en Bambou, une dernière montée à travers les rizières en terrasses permet de rejoindre la destination du soir.

L’étape du jour combine piste, chemin de montagne, tronçons de béton étroits et route dégradée, qui serpente entre villages agricoles et cultures suspendues.
Le relief reste marqué, le tracé sinueux, mais le cadre est grandiose. Le parcours progresse loin de toute circulation, sur un ruban de bitume discret.
En fin d’étape, la route s’élargit progressivement. Le petit goudron secondaire nous ramène en douceur vers des zones plus habitées, signe d’un retour progressif à la civilisation.

Dernier virage, dernier paysage. La piste bétonnée ondule entre les rizières en terrasse et quelques tronçons de route asphaltée. Tout au long de cette errance paisible, la montagne s’efface lentement, comme si elle accompagnait le rythme du voyage vers sa fin.
L’arrivée à Sapa marque l’entrée dans le parc national. Ici, le temps semble suspendu. Le vent se glisse entre les pins, la roche demeure immobile, les nuages s’attardent au creux des vallées. L’après-midi s’étire, volontairement lente, comme pour prolonger les ultimes instants de roulage à travers les rizières, jusqu’à Lao Caï.
Moteur coupé, casque posé, chacun descend de sa moto avec une certaine retenue. Le voyage touche à sa fin, ou du moins, la partie vécue à deux roues.
À la gare, l’agitation est d’un autre ordre. Sur le quai, les boiseries vernies du train de nuit rappellent une époque révolue : cabines tapissées, lumières tamisées, rideaux aux motifs floraux. Lorsque le convoi s’ébranle, un dernier regard glisse vers les reliefs du nord, avalés par la nuit.
Trois cents kilomètres s’annoncent, engloutis en neuf heures, bercés par le balancement lent du train. Prochaine halte : Hanoi.

Pour certains, c’est l’heure du départ. Transfert vers l’aéroport de Hanoï et envol à destination de l’Europe,
Pour d’autres, l’aventure se poursuit encore un peu. Direction la baie d’Halong pour une croisière au rythme lent des jonques, à travers l’un des plus beaux paysages maritimes du continent (Voir Options).

Pour prolonger l’émerveillement, cap vers l’un des joyaux du Vietnam : la baie d’Halong. Le départ se fait tôt le matin, en bus privé.
Embarquement pour une croisière d’anthologie à travers ce labyrinthe minéral : îlots spectaculaires, grottes discrètes, villages flottants et eaux turquoise. À bord, confort et sérénité rythment cette expérience inoubliable, entre navigation douce, baignades et moments de contemplation.
À noter : cette prolongation est proposée en option lors de votre réservation en ligne.
Un minimum de 2 participants est requis pour confirmer le départ.
Si vous voyagez seul, contactez-nous : il est possible qu’un autre participant ait déjà réservé cette extension.
En cas de souscription à cette option, veillez à réserver votre vol retour un jour plus tard que les autres voyageurs.